Ayten Ayten
L’Union européenne est convaincue que l’année 2025 sera une étape de renforcement de la coopération énergétique avec l’Azerbaïdjan.
C’est ce qu’a déclaré un représentant officiel de l’UE à ANN.
« Compte tenu de la situation actuelle dans l’UE en matière d’approvisionnement en gaz, des perspectives et de nos projets communs visant à augmenter davantage les livraisons de cette ressource énergétique en provenance d’Azerbaïdjan et à étendre le Corridor gazier sud (CGS), nous sommes convaincus que 2025 sera l’année du renforcement de nos relations énergétiques bilatérales. Cela contribuera à assurer une plus grande diversification de nos approvisionnements en énergie, visant à mettre fin aux importations de ressources russes », a souligné l’interlocuteur de l’agence.
Le représentant officiel a également précisé que l’année écoulée avait constitué une nouvelle étape réussie dans la mise en œuvre du partenariat stratégique entre l’UE et l’Azerbaïdjan dans le domaine énergétique.
« Les aspects de la transition énergétique dans notre partenariat stratégique sont devenus prioritaires en 2024, notamment en raison du fait que l’Azerbaïdjan a présidé la conférence annuelle des Nations unies sur le changement climatique [COP29]. Ce qui nous réjouit particulièrement, c’est que nos efforts conjoints pour lutter contre les émissions de méthane dans les chaînes d’approvisionnement en pétrole et en gaz portent leurs fruits dans le cadre de l’Engagement mondial pour le méthane (Global Methane Pledge) », ont indiqué les responsables de l’UE.
L’UE et l’Azerbaïdjan comptent poursuivre leur coopération dans le cadre du CGS : « Bien sûr, cela dépend de la faisabilité commerciale et de la demande du marché. L’Union européenne continue de soutenir politiquement les livraisons de gaz via le CGS, et les acteurs commerciaux savent que l’Azerbaïdjan est un fournisseur clé de gaz pour le marché de consommation de l’UE. Les participants au marché devront évaluer les opportunités réelles et s’entendre sur les conditions commerciales pour augmenter les volumes, ce qui servira de base pour des investissements visant à accroître la capacité des pipelines ».
