Jeudi, l’Autorité française de protection des données a annoncé qu’elle interrogerait la société DeepSeek, dont le chat bot est rapidement devenu populaire dans le monde entier.
C’est ce qu’a rapporté ANN, citant Reuters.
L’autorité française souhaite mieux comprendre comment fonctionne le système d’intelligence artificielle du startup chinois et évaluer les risques potentiels pour la confidentialité des utilisateurs.
« Afin de mieux comprendre comment fonctionne ce système d’intelligence artificielle et les risques du point de vue de la protection des données, la CNIL interrogera l’entreprise qui propose le chat bot DeepSeek », ont indiqué les autorités.
Il a également été rapporté que les autorités italiennes ont ordonné d’imposer immédiatement des restrictions sur le traitement des données des utilisateurs italiens dans le chat bot chinois DeepSeek.
L’assistant IA du startup chinois DeepSeek a devancé son concurrent Chat GPT lundi et est devenu l’application gratuite la mieux classée dans l’Apple App Store aux États-Unis.
Il convient également de noter qu’une autre application chinoise, Tik Tok, qui compte plus d’un milliard d’utilisateurs actifs dans le monde, a déjà fait l’objet de critiques aux États-Unis en raison d’accusations d’espionnage en faveur de la Chine.
Dans l’Union européenne, une enquête a été ouverte contre la plateforme en raison d’allégations selon lesquelles elle aurait été utilisée pour influencer les élections présidentielles en Roumanie en faveur du candidat d’extrême droite, Kelin Georgescu.
Il convient de noter que les autorités italiennes ont ordonné l’introduction immédiate de restrictions concernant le traitement des données des utilisateurs italiens dans le chat bot chinois DeepSeek.
Cela a été rapporté par l’ANSA, citant l’Autorité italienne de protection des données.
La mesure restrictive a été prise dans le but de protéger les données des utilisateurs italiens.
L’ANSA avait précédemment rapporté que l’application DeepSeek avait disparu des magasins numériques Google et Apple en Italie.
Il a également été noté que lors du téléchargement de l’application, la navigation était lente.
Fin janvier, l’autorité de régulation italienne a demandé à DeepSeek des informations sur les données personnelles collectées par l’application : de quelles sources elles proviennent, à quelles fins elles sont collectées, sur quelle base légale elles reposent et si elles sont stockées en Chine.