Les États-Unis renforceront leurs relations avec les pays africains après l’entrée en fonction du président élu des États-Unis, Donald Trump.
Comme le rapporte ANN, c’est ce qu’écrit le magazine Jeune Afrique.
Les experts arrivent à cette conclusion après avoir analysé la politique américaine en Afrique durant le premier mandat de Trump. En particulier, à cette époque, le président américain avait entamé des négociations avec le Kenya au sujet d’un accord de libre-échange. De plus, le républicain avait fondé l’organisation Prosper Africa, qui regroupe 17 institutions gouvernementales dans le but de renforcer les liens commerciaux. Trump a également créé la Société financière américaine pour le développement international, qui a investi plus de 10 milliards de dollars sur le continent en cinq ans.
Selon Judd Devermont, ancien assistant spécial de l’actuel président américain Joe Biden pour les affaires africaines, il est dans l’intérêt des États-Unis de mener à bien leurs projets en Afrique en raison des ressources minérales importantes qui s’y trouvent et des perspectives d’accroissement de leur présence dans cette région stratégique. Néanmoins, selon l’évaluation du magazine, l’Afrique s’inquiète de la future politique commerciale de Trump. Les responsables africains craignent notamment l’éventualité de l’introduction de droits de douane sur les produits en provenance de Chine, ce qui pourrait nuire aux exportations africaines, car certains produits, comme les textiles, sont fabriqués à partir de matières premières chinoises, explique la publication.