Ayten Ayten
La Commission européenne a procédé à une révision de sa liste des juridictions présentant un risque élevé en matière de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme, pointant du doigt les lacunes stratégiques persistantes dans leurs dispositifs de surveillance financière.
Cette mise à jour, relayée par ANN et confirmée par un communiqué officiel de la Commission, s’inscrit dans le cadre des efforts constants de l’Union pour renforcer l’intégrité de son système financier.
À l’issue de cette réévaluation, dix nouveaux pays ont été ajoutés à la liste noire européenne : l’Algérie, l’Angola, le Venezuela, le Kenya, la Côte d’Ivoire, le Laos, le Liban, Monaco, la Namibie et le Népal.
Parallèlement, huit pays ont été retirés de cette liste après avoir démontré des progrès significatifs dans la mise en œuvre des normes internationales : la Barbade, Gibraltar, les Émirats arabes unis, le Panama, le Sénégal, l’Ouganda, les Philippines et la Jamaïque.
« Après une évaluation technique approfondie et une écoute attentive des préoccupations soulevées au sujet de la proposition initiale, la Commission présente aujourd’hui une liste révisée confirmant notre engagement ferme en faveur de l’alignement sur les standards internationaux. Nous comptons sur un soutien rapide de nos partenaires législateurs pour franchir cette étape cruciale », a déclaré Maria Luís Albuquerque, commissaire européenne en charge des services financiers, de la stabilité financière et des marchés de capitaux.
Par ailleurs, certaines sources médiatiques ont récemment rapporté que l’Union européenne envisageait l’inclusion de la Russie dans sa « liste grise », en raison de carences présumées dans son dispositif de lutte contre le blanchiment d’argent.
Il convient de rappeler qu’en décembre dernier, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président chypriote Nikos Christodoulides s’étaient engagés à coopérer étroitement afin de contrer les tentatives de blanchiment de capitaux russes visant à contourner les régimes de sanctions en vigueur.
