Les autorités américaines estiment que l’Ukraine aurait détruit une dizaine d’avions militaires russes lors d’une série d’attaques menées par drones le week-end dernier — un chiffre nettement inférieur à celui avancé par Kyiv et l’OTAN.
Selon deux responsables américains interrogés par l’agence Reuters, et cités par ANN, les frappes conduites par les services de sécurité ukrainiens contre plusieurs bases de l’aviation stratégique russe auraient touché jusqu’à 20 appareils, dont environ 10 auraient été complètement détruits.
Malgré cet écart d’estimation, les sources américaines qualifient l’opération de « hautement significative », notant qu’elle pourrait pousser Moscou à adopter une ligne nettement plus dure dans les futures négociations.
Du côté de l’OTAN, les chiffres avancés sont bien plus élevés. Dans une déclaration à EuroPravda, des représentants de l’Alliance atlantique ont affirmé que l’attaque aurait endommagé au moins 40 appareils russes, dont 10 à 13 auraient été entièrement détruits.
Parmi les cibles identifiées figurent 15 bombardiers stratégiques Tu-95, 20 avions Tu-22, ainsi qu’un appareil de détection radar A-50 — un modèle très rare au sein de l’arsenal russe.
Le 4 juin, le président américain Donald Trump a confirmé avoir eu un « bon échange » avec son homologue russe Vladimir Poutine, tout en précisant qu’il ne s’agissait pas d’un dialogue « susceptible de conduire à une paix immédiate ».
Trump a également rapporté que Poutine lui aurait exprimé avec fermeté sa volonté de répondre à l’attaque ukrainienne contre les aérodromes militaires russes.