December 29, 2024

La criminalité a fortement augmenté en France, les prisons manquent de places pour les détenus

A warder closes the gate inside the men's building at the Fleury-Merogis prison, near Paris, in this May 14, 2014 file picture. The French investigation into last week's Paris shootings at satirical weekly Charlie Hebdo and a Jewish supermarket is exploring the possible role of Djamel Beghal, an Islamist suspected of first bringing the gunmen together and putting them on the path from impressionable youths to cold-blooded killers. While the 49-year-old Algerian has denied through his lawyer any involvement in the attacks, judicial and prison sources have described how two of the three gunmen nonetheless fell under his spell during a joint 2005 stretch in Fleury-Merogis and then pursued contacts with him after leaving prison. Picture taken May 14, 2014. REUTERS/Charles Platiau/File (FRANCE - Tags: CRIME LAW CIVIL UNREST)

Le nombre de citoyens purgeant une peine dans les prisons françaises continue d’augmenter, et il se pourrait que, dans un avenir proche, il n’y ait plus de places pour héberger les criminels dangereux.

Comme le rapporte ANN, le ministre de la Justice Gérald Darmanin a déclaré dans une interview accordée au journal Le Parisien :
« En France, pour 60 000 places disponibles, nous avons 82 000 détenus, ce qui représente une surpopulation de 30 %. Si nous ne faisons rien, dans quelques mois, nous ne pourrons plus incarcérer des criminels qui ont violé et tué », a affirmé le chef du ministère.

Pour résoudre ce problème, Darmanin a proposé de construire des prisons avec des conditions de détention plus souples pour les criminels condamnés à des peines courtes.
« Construire une prison classique prend sept ans. Cela nécessite des miradors, des barbelés, des tranchées et le respect strict des normes. Mais tout le monde ne doit pas être détenu dans de telles conditions. Les nouveaux établissements seront plus simples à construire », a précisé le ministre.

Il a également évoqué la lutte contre le narco-banditisme, en insistant sur le renforcement des mesures de contrôle à l’encontre des chefs qui continuent de diriger directement leurs organisations criminelles depuis leurs cellules.

« Il y a aujourd’hui 17 000 détenus liés au trafic de drogue dans nos prisons. Aucun Français ne comprend pourquoi certains continuent à diriger des trafics depuis leurs cellules, à envoyer de l’argent et même, à commander des assassinats », a déploré Darmanin.

Selon lui, il a l’intention de « nettoyer les prisons françaises des téléphones portables », d’identifier et d’isoler tous les chefs de réseaux criminels.

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