Les services de renseignement français : le mouvement contre le colonialisme s’intensifie dans les territoires d’outre-mer

Le chef de la Direction nationale du renseignement territorial du ministère de l’Intérieur français, Bertrand Chamoulaud, évoquant la présence de la France en Afrique, a mentionné le Groupe d’initiative de Bakou.
Comme le rapporte ANN, dans une interview accordée au journal Le Monde, il a reconnu que dans les territoires d’outre-mer, le mouvement contre le colonialisme s’intensifie.
D’après lui, cela est favorisé par le soutien d’acteurs étrangers, tels que le Groupe d’initiative de Bakou, qui leur offrent une tribune.
Reconnaissant la faiblesse du travail de la Direction nationale du renseignement territorial dans les territoires d’outre-mer, Chamoulaud a souligné que dans le cadre de la guerre de l’information, des personnalités comme Kémi Séba « portent un coup à la diplomatie française ».
Rappelons que Kémi Séba, lors de son intervention à la conférence internationale intitulée « La politique néocoloniale de la France en Afrique », qui s’est tenue à Bakou en octobre de cette année, a déclaré que l’Azerbaïdjan faisait partie de ceux qui mènent une lutte sérieuse contre la colonisation. Après son retour d’Azerbaïdjan, les services de renseignement français l’ont arrêté, mais ont été rapidement contraints de le libérer.