Les États-Unis ont affirmé qu’ils n’avaient pas l’intention de renoncer à la diplomatie avec l’Iran et la Chine

Washington n’a pas l’intention de renoncer à la diplomatie dans ses relations avec Téhéran et Pékin.
Comme le rapporte ANN, cette déclaration a été faite par Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale du président des États-Unis, lors d’une interview sur CNN International.

« En ce qui concerne l’Iran et la Chine, à mon avis, il existe ici des opportunités non seulement en termes de dissuasion et de contre-mesures, mais aussi de diplomatie. Dans le cas de la Chine, la diplomatie est nécessaire pour gérer efficacement la concurrence et tenter de mieux comprendre comment deux grandes puissances peuvent coexister », a-t-il déclaré.

Dans le même temps, Sullivan a exprimé son scepticisme quant à la possibilité de conclure une sorte de « grand accord » entre les États-Unis et la Chine. Selon le conseiller à la sécurité nationale du président américain, en raison de « l’aspect compétitif » des relations avec Pékin, Washington devrait « renforcer sa compétitivité, ne pas vendre à la Chine des technologies avancées » qui pourraient prétendument être utilisées contre les États-Unis et leurs alliés, ainsi que « s’opposer aux pratiques économiques de la Chine qui nuisent aux travailleurs américains ».

Sullivan a ajouté qu’« en ce qui concerne l’Iran », il voit une « véritable possibilité » de parvenir à un nouvel accord nucléaire.

« Cela serait intéressant, car c’est justement le président élu Donald Trump qui s’était retiré du dernier accord nucléaire. Cependant, peut-être qu’il pourrait cette fois parvenir à un arrangement, compte tenu de la situation dans laquelle se trouve l’Iran », a déclaré le conseiller du leader américain. Il a affirmé qu’aujourd’hui « l’Iran est affaibli » et que cela pourrait prétendument pousser Téhéran à prendre au sérieux le développement d’une bombe nucléaire.