Mehin Mehin
Le Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou a déclaré qu’il avait approuvé les frappes de l’armée de l’air israélienne sur des installations militaires stratégiques en Syrie, abandonnées par l’armée de Bachar el-Assad, afin qu’elles ne tombent pas entre les mains des forces d’opposition.
Comme le rapporte ANN, les déclarations du Premier ministre ont été diffusées par son cabinet.
« Nous (Israël) n’avons pas l’intention de nous immiscer dans les affaires intérieures de la Syrie, mais nous sommes certainement déterminés à faire tout ce qui est nécessaire pour assurer notre sécurité. Dans ce contexte, j’ai approuvé les frappes de l’armée de l’air sur des installations militaires stratégiques, abandonnées par l’armée syrienne…», a déclaré Nétanyahou.
Selon Nétanyahou, Israël « aspire à établir des relations avec le nouveau régime syrien », mais si les nouvelles autorités du pays voisin « permettent à l’Iran de rétablir sa présence en Syrie » ou « transfèrent des armes iraniennes ou d’autres types d’armes au mouvement « Hezbollah », l’État juif « répondra puissamment » et « fera payer un prix élevé pour cela ».
« Ce qui est arrivé au régime précédent de Bachar el-Assad arrivera également à celui-ci », a ajouté le Premier ministre.
Selon la chaîne de télévision israélienne N12, dans le cadre de l’opération « Flèche de Wassan », 350 avions de chasse de l’armée de l’air israélienne ont frappé en Syrie, en une journée, 320 installations stratégiques appartenant à l’armée d’Assad. Selon les médias, Israël a détruit jusqu’à 80 % du potentiel militaire de l’armée d’Assad.
Aujourd’hui, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré que la marine israélienne avait pratiquement détruit la flotte militaire syrienne.
Rappelons qu’auparavant, le conseiller du bureau du Premier ministre israélien, Dmitri Hendelman, avait déclaré que Tel-Aviv frapperait résolument et douloureusement la Syrie si le nouveau gouvernement du pays permettait à l’Iran de renforcer sa présence sur le territoire de la république. Il a souligné qu’Israël « défendrait fermement ses intérêts sécuritaires dans la région ».
