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Une étude de faisabilité internationale (EFI) a confirmé la viabilité économique et technique du projet de construction du câble de la mer Noire pour le transport de l’énergie verte, initié par l’Azerbaïdjan, rapporte ANN.
Selon le ministère géorgien de l’Économie, l’étude de faisabilité est élaborée depuis 2022 par la société de conseil italienne CESI, mandatée par la société d’État Georgian State Electricity System, avec le soutien de la Banque mondiale et du ministère de l’Économie et du Développement durable de Géorgie.
« Selon cette étude, le projet de câble sous-marin de la mer Noire a été reconnu comme prometteur, techniquement et économiquement réalisable », a indiqué le ministère de l’Économie dans un communiqué.
De plus, l’étude a déterminé les caractéristiques optimales du câble électrique, calculé le coût de construction et réalisé une analyse économique du projet.
Un tracé préliminaire pour les sections terrestres et offshore du câble a également été tracé, et un plan de mise en œuvre du projet ainsi qu’une stratégie d’approvisionnement ont été élaborés.
En 2025-2026, il est prévu de préparer des études d’impact environnemental et social, ainsi que d’évaluer l’impact du projet sur les fonds marins.
Rappelons que l’Azerbaïdjan, la Géorgie, la Roumanie et la Hongrie ont signé le 17 décembre 2022 à Bucarest un accord de partenariat stratégique pour la construction d’un câble électrique sous-marin Black Sea Energy d’une capacité de 1 GW et d’une longueur de 1 195 mille kilomètres.
Le câble est conçu pour fournir de l’électricité verte depuis l’Azerbaïdjan (produite dans les futurs parcs éoliens offshore) via la Géorgie et la mer Noire jusqu’à la Roumanie, pour ensuite la transporter vers la Hongrie et le reste de l’Europe. La Commission européenne prévoit d’allouer 2,3 milliards d’euros au projet.
En mai 2024, les opérateurs énergétiques d’Azerbaïdjan, de Roumanie, de Géorgie et de Hongrie ont signé un protocole pour créer une coentreprise dans le cadre du projet Black Sea Energy.
