L’Agence azerbaïdjanaise de développement des médias a publié une déclaration concernant les récents rapports des médias de certains pays sur la situation dans la région, en lien avec l’escalade croissante au Proche-Orient, les qualifiant de ne pas refléter la réalité et de viser à induire en erreur le public local et international.
ANN fournit une déclaration : « Récemment, les médias de certains pays, citant des sources douteuses, ont diffusé de la désinformation sur l’Azerbaïdjan dans le but d’induire en erreur le public local et international. Sous l’influence de cela, la chaîne de télévision Iran International, The Telegraph et l’agence Kan ont permis des manipulations d’informations sur l’Azerbaïdjan incompatibles avec les normes internationales du journalisme, diffusant ainsi des informations erronées selon lesquelles Israël aurait interdit à son personnel militaire de rester en Azerbaïdjan ».
L’agence déclare qu’il n’y a aucun contingent militaire d’un État étranger sur le territoire de l’Azerbaïdjan et nous condamnons fermement les manipulations d’informations basées sur de fausses informations à cet égard. Dans le même temps, nous attirons une fois de plus votre attention sur le fait que les médias, quel que soit le pays dans lequel ils opèrent, lorsqu’ils diffusent des informations, doivent suivre les mêmes principes éthiques généralement acceptés en matière de journalisme.
Rappelons qu’un article du Telegraph indiquait que des négociations étaient en cours entre le CGRI et le président iranien sur des frappes militaires précises contre Israël afin de venger l’humiliation. Le CGRI insiste sur une frappe de représailles directes contre Tel Aviv et d’autres villes israéliennes qui cibleront des bases militaires. Pezeshkian préconise une attaque contre les bases secrètes supposées exister en Azerbaïdjan et au Kurdistan afin d’éviter que la situation ne devienne « incontrôlable ». Un assistant présidentiel anonyme a déclaré à la publication que le politicien propose également d’avertir ces pays d’attaque à venir. Puis la nouvelle s’est répandue massivement dans les médias iraniens et arméniens.